Projet de protection côtière à Cotonou, Bénin - Norda
Projet de protection côtière à Cotonou, Bénin

Projet de protection côtière à Cotonou, Bénin

À Cotonou, capitale du Bénin (Afrique de l’Ouest), jusqu’à treize mètres de rivage disparaissaient chaque année en raison de l’érosion, engloutissant des dizaines de maisons, hôtels et autres constructions.

En 2003, on conclut que des ouvrages de protection devaient être construits sur une distance de sept kilomètres pour protéger la capitale. Le projet avait inclus les études d’ingénierie et la construction de huit épis en blocs de béton et pierres concassées sur sept kilomètres de côte pour contrecarrer la force des vagues de l’océan et à empêcher l’évacuation du sable.

Le recours à plus de 500 000 tonnes métriques de roche, provenant de trois carrières situées à plus de 250 kilomètres du chantier, et la mise en place d’une centrale à béton pour la production des X-blocs moulés, ont généré de nombreux emplois locaux et assuré le succès du projet.

Protection côtière à Cotonou

EMPLACEMENT
Cotonou, Bénin

CLIENT
Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Assainissement du Bénin

PARTENAIRES
Baird Engineering
Boskalis
ECCO-GC
BCI Consults

DISTINCTIONS
2016
Lauréat aux Prix canadiens du génie-conseil, Prix d’excellence dans la catégorie Projets internationaux, Association des firmes de génie-conseil – Canada (AFGC) et Canadian Consulting Engineer

Grand Prix du Génie-Conseil Québec 2017
Lauréat aux Grands Prix du génie-conseil québécois, Prix d’excellence dans la catégorie International, Association des firmes de génie-conseil du Québec (AFG)

01
Le défi

À Cotonou, capitale du Bénin (Afrique de l’Ouest), jusqu’à treize mètres de rivage disparaissaient chaque année du fait de l’érosion, occasionnant de sérieuses conséquences sur la zone côtière, un espace à forte densité démographique. Le recul incessant de la côte ayant fini par atteindre des quartiers habités de la ville, l’érosion engloutissait chaque année des dizaines de maisons, hôtels, centres touristiques et autres constructions.

En 2003, le Gouvernement du Bénin avait commandé des études qui avaient conclu que des ouvrages de protection devaient être construits sur une distance de sept kilomètres.

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Notre approche

L’expertise de Norda Stelo en génie côtier a été mandatée par le ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Assainissement du Bénin, pour procéder à des études d’ingénierie et la construction de huit épis sur sept kilomètres de côte afin de pallier l’important problème d’érosion des berges.

Les épis, qui sont des structures en blocs de béton et pierres concassées, totalisent 2 445 mètres de longueur. Ils contribuent à contrecarrer la force des vagues de l’océan et à empêcher l’évacuation du sable. Plus de 500 000 tonnes métriques de roche, provenant de trois carrières situées à plus de 250 kilomètres du chantier, ont été utilisées. La mise en place d’une centrale à béton pour la production des X-blocs moulés a généré de nombreux emplois locaux. En plus de stopper l’érosion côtière, l’aménagement des épis a sécurisé les résidents de la zone littorale et assuré la viabilité de leurs activités économiques.

La formation des ressources locales sur les méthodes et les techniques utilisées en génie côtier a permis de développer une expertise locale pour assurer une collaboration et un suivi, après les travaux.

Un plan de gestion environnementale a également été mis en œuvre pour protéger les habitats terrestres et marins, ressources importantes pour le tourisme et la pêche.

03
Le résultat

Norda Stelo a rassemblé et formé au génie côtier une équipe de 20 ingénieurs et techniciens béninois pour réaliser ce projet d’envergure visant à stopper l’érosion côtière, sécuriser les résidents de la zone littorale et assurer la viabilité de leurs activités économiques. On a ainsi assisté à un retour des commerces, à la préservation des complexes hôteliers et à la continuation du développement résidentiel.

Ce mandat a permis de démontrer l’évolution rapide de la dégradation du littoral, la complexité des problèmes qu’elle engendre, et la nécessité pour les autorités béninoises de développer une expertise locale pour suivre de près la dégradation des berges. À terme, les ressources canadiennes se sont vu confier un rôle d’accompagnement et de contrôle qui permet de poursuivre le partage des meilleures pratiques du génie maritime et côtier.

Le projet de protection côtière au Bénin constitue une grande réussite québécoise qui illustre clairement la contribution de l’ingénierie à la mise en œuvre de solutions durables, en phase avec les enjeux reliés aux changements climatiques, et fondées sur l’acceptabilité sociale.

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Faits saillants
  • Endiguement du processus d’érosion côtière
  • Préservation des précieuses ressources maritimes
  • Rôle de récif artificiel assuré présentement par les épis installés où les algues et les invertébrés marins peuvent désormais s’établir
  • Formation des ingénieurs et techniciens béninois en protection côtière
  • Utilisation de la modélisation numérique pour comprendre le mouvement de l’eau et construire des épis efficaces
  • Mise en place de moyens de mitigation pour minimiser ces nuisances et assurer la sécurité durant la construction
  • Nécessité d’établir un contrôle et une coordination serrée des travaux entre la carrière et le chantier
  • Mise en place d’une centrale à béton, générant de nombreux emplois locaux
  • Respect du budget et achèvement du projet quatre mois avant l’échéancier prévu
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Expertises clés
  • Environnement, Changement climatique et Communauté
  • Portuaire et Côtier
  • Structure
  • Travaux civils
  • Santé et sécurité

Le projet de protection côtière au Bénin constitue une réussite québécoise qui illustre la contribution de l’ingénierie à la réalisation de solutions durables, face au changement climatique, fondées sur l’acceptabilité sociale.

ESG
Impacts du projet

Protection des espèces précieuses pour la pêche et le tourisme et création d’un récif artificiel pour abriter les invertébrés et servir de substrat aux algues.

Protection des côtes constituées de sable face à l’érosion de plus en plus importante, sous les effets du changement climatique.

Maintien du milieu de vie des communautés locales et de leurs activités économiques en bord de mer.

Transmission du savoir pour que les Béninois puissent être autonomes et proactifs dans la recherche de solutions face à ce phénomène.

Maintien de l’accès à la mer pour la pêche traditionnelle et commerciale.

Conservation d’un paysage à fort potentiel touristique et générateur de revenus pour la communauté.

Préservation de la sécurité des communautés de la zone côtière et de leur patrimoine bâti.

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